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Il n'y a aucun lien entre la ration alimentaire de la mère et la quantité de lait produite.

La quantité de lait produite ne dépend que de la demande de l'enfant.

Même une mère dénutrie fabrique un lait tout à fait satisfaisant en quantité et en qualité.
En cas de carence très sévère, la croissance du bébé reste normale. C'est la santé de la mère qui sera éventuellement compromise.



Bien manger pendant l’allaitement, ce n’est pas manger deux fois plus

Inutile de “ manger pour deux ”, même si la lactation est une fonction physiologique fortement consommatrice d’énergie :
- il faut entre 500 et 600 Kcal pour fabriquer 750 à 1 000 ml de lait ;
- 9 mois d’allaitement consomment autant d’énergie qu’une grossesse.
Les besoins sont en effet plus facilement couverts que d'habitude :
- les nutriments sont mieux absorbés et utilisés, grâce à une adaptation du fonctionnement intestinal et du métabolisme ;
- l'organisme puise dans les réserves faites pendant la grossesse.



Une augmentation discrète de l’apport calorique suffit à couvrir les besoins énergétiques de la mère.

Il importe que l’alimentation soit régulière.

Passé le 4e mois d’allaitement, manger “ comme avant ” permettra à la maman de retrouver, sans régime et en douceur, sa ligne d’avant la grossesse.

©Marie Thirion pour SAM

Pas de régime pendant l'allaitement !
Notre tissu adipeux est un lieu de stockage des polluants que l'organisme n'a pu épurer. Une fonte rapide du tissu adipeux libère dans la circulation sanguine des substances toxiques, qui s'accumulent dans le lait.
Pour maigrir, mieux vaut attendre le sevrage.
Si cela est difficile à envisager, il faut conseiller un amaigrissement extrêmement progressif.



L’alimentation doit fournir les acides gras nécessaires au développement du nourrisson

La composition qualitative du lait en acides gras reflète directement celle de l’alimentation maternelle.
Pour couvrir les besoins du nouveau-né, la mère a besoin d'un apport large en acide linoléique, ã-linolénique et docosahexaénoïque (DHA). Pour cela, on lui conseillera de consommer des poissons gras ou des huiles végétales plutôt que des produits carnés ou laitiers (viande, crème, beurre).



Inutile de boire beaucoup, il suffit de boire “ à sa soif ”

Boire beaucoup n’augmente pas la production de lait : celle-ci dépend en effet de la demande de l'enfant, mais pas du statut hydrique de la mère.

Attention à la caféine et à l'alcool !

Tous deux passent dans le lait maternel et peuvent entraîner chez le bébé agitation, troubles du sommeil ou pleurs excessifs.
Devant ces manifestations, l'arrêt de la consommation maternelle est la première mesure à envisager.



Une alimentation équilibrée apporte tout les micro-nutriments nécessaires

Une supplémentation maternelle systématique en vitamines, minéraux ou oligoéléments n’est pas justifiée.

Un complément approprié est en revanche nécessaire dans certaines situations :
- vitamine B12 et folates en cas de régime végétarien strict ;
- vitamine B6 en cas de contraception orale prolongée ;
iode, si la mère vit dans une région carencée ;
- vitamine D, si l’exposition aux UV solaires est très faible ;
- vitamines A, D, C, B2 (riboflavine), B6, B12, PP (niacine) et sélénium, en cas de dénutrition sévère uniquement.



Sauf circonstance particulière, la mère peut manger de tout, sans se priver de rien

Les interdits alimentaires systématiques pendant l’allaitement sont des archaïsmes !

Manger de tout, c’est permettre à bébé de découvrir toute la palette des saveurs alimentaires et de développer sa sensibilité gustative, comme il a déjà commencé à le faire dans le ventre de sa mère.

Les idées à revoir
“ Attention aux aliments avec un goût prononcé comme les asperges, le chou, l’ail ou les épices,…: bébé risque d’avoir des ennuis digestifs ”
Cette assertion n’a jamais été scientifiquement démontrée ! On sait en revanche que la consommation de ce type d’aliments donne une saveur particulière au lait maternel. Comme tout ce qui fait connaître de nouveaux goûts à bébé, elle peut ainsi contribuer à mieux préparer la diversification alimentaire.

“ Trop de fruits ou de jus de fruits provoquent chez bébé des coliques ”
Cette notion n’est pas établie. Dans le doute, on peut proposer à la mère de limiter sa consommation en cas de coliques chez son bébé.


Auteur : Dr Marie Thirion
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Le lait de la femme, un nutriment à part
   
 
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