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Vitamines et allaitement
Lorsqu'une mère a une alimentation normale et variée, seule une supplémentation en vitamines K et D du bébé allaité peut être utile Le lait humain est riche en vitamines. Ses concentrations en vitamines sont le plus souvent proportionnelles aux concentrations plasmatiques et aux apports alimentaires vitaminiques de la mère.
Une supplémentation en vitamine K est conseillée dès la naissance chez le bébé allaité Dans l'organisme, la vitamine K a deux origines :
- la synthèse par certaines bactéries intestinales.
- la flore saprophyte de son intestin est moins riche en bactéries qui fabriquent la vitamine K que celle d'un bébé nourri au lait artificiel.
Le but de la supplémentation en vitamine K est la prévention des maladies hémorragiques des premiers jours et semaines de vie, en particulier des hémorragies cérébrales Les besoins journaliers du nouveau-né ne sont pas clairement définis, mais sont certainement plus élevés que ceux de l’adulte (2 µg/kg). La supplémentation généralement préconisée est de :
- ou 20 mg une fois par semaine ; - pendant toute la durée de l'allaitement et au minimum pendant les deux premiers mois de vie.
Dans les régions nordiques, une supplémentation en vitamine D est souvent prescrite chez le bébé allaité Les études cliniques réalisées pour savoir si l’allaitement au sein apporte une quantité suffisante de vitamine D pour assurer une bonne minéralisation osseuse du bébé ont des résultats inhomogènes. Un bébé nourri au sein peut présenter un rachitisme, notamment lorsque sa mère :
- évite les expositions au soleil ; - vit dans une région nordique.
Si les apports journaliers maternels en vitamine C sont satisfaisants, la concentration en vitamine C du lait est élevée et la supplémentation inutile La concentration de vitamine C dans le lait est en moyenne de 100 mg/l. Elle est 6 à 10 fois plus élevée que celle du plasma maternel. Elle diminue en cas d’apport alimentaire inférieur à 100 mg/j, mais elle n’augmente pas si l’apport dépasse cette quantité. Il n'y a pas de surdosage.
Certains régimes maternels exposent le bébé à un risque de carence en vitamine B12 et folates 1. En cas de régime végétarien strict, la concentration de vitamine B12 dans le lait est comprise entre 0,05 et 0,075 mg/l (au lieu de 0,5 à 1 µg/l normalement) et n’est pas suffisante pour le bébé. Or, une carence précoce expose au risque d’anomalies hématologiques et d’atrophie cérébrale. Celles-ci régressent rapidement si le bébé est supplémenté, mais des séquelles neurologiques durables sont possibles. Il est donc conseillé de supplémenter en vitamine B12 les femmes allaitant qui suivent un régime végétarien. 2. De façon générale, les régimes restrictifs déséquilibrés exposent au risque de carence en folates. Lorsqu’un régime ne fournit que 80 % des apports recommandés (500 mg/j) :
- passé 3 à 6 mois, la concentration lactée en folates devient insuffisante. Auteur : Dr Marie Thirion
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